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Grenoble - Golf Juan 2018 (Route Napoléon)
11 août 2018

Prologue - samedi 11 août : Bordeaux – Grenoble – Col de Porte

Big news cette année ! et je n’en suis pas peu fier, c'est la venue de Mathieu, qui avait déjà effectué une étape avec nous il y a 13 ans pour le Paris – Marseille. A force de le tanner, il a fini par céder ! En tout cas, c’est cool qu’il soit parmi nous…Welcome to the Bubbacycletour !

La nuit dernière (vendredi à samedi) j'ai peu dormi : rangement de la maison après la soirée avec Nico et sa nouvelle compagne que j’ai rencontré pour la première fois, accompagnée de ses 2 enfants et d’un neveu. Notre soirée Mac Do s’est transformé en cauchemar au drive où nous avons bien poireauté une heure. A leur départ, vers 23h30, j’ai termnié la soirée en réparant le vélo d’Emilie.

Le stress de ce matin a consisté à : se procurer un sac isotherme à Intermarché pour envoyer les gouttes de traitement anti-acarien de Laurane, car en revenant de Sauzet l’avant-veille, je suis reparti avec les siennes, (confondues avec celles d’Elouan) ; partir à la Poste pour lancer le Chronopost ; enfin rejoindre la gare en temps et en heure pour ne pas louper le train pour Paris. Finalement, j’étais à l’heure, contrairement à Nico, qui avec sa nouvelle vie, est arrivé avec un 1/4 d’heure de retard (Nico, c’est quoi ce bordel?!).

Le trajet s’est déroulé tranquillou, arrivée à Montparnasse à midi. Là, Nico récupère son vélo qu’il avait laissé à la gare (parking spécial sécurisé), puis ensemble nous pédalons jusqu’à Gare de Lyon. Juste avant le départ du train pour Grenoble, j’appelle l’hôtel pour bien confirmer notre résa : première frayeur en réalité car l’hôtesse d’accueil ne retrouve pas mon nom. Du coup, j’ai missionné Mathieu d’aller en éclaireur et de résoudre ce léger problème, son train arrivant plus tôt que le nôtre (lui venant de Lyon). Ce qu’il fit magistralement. A 17h, à la gare, Mathieu est venu nous chercher. Chaleureuses retrouvailles. Hop, hop, la photo officielle, puis direction notre chambre, à 2 pas de là.

Après quelques minutes à analyser nos sacoches respectives et leurs contenus, notamment la version minimaliste de Mathieu (1 tee-shirt, 1 paire de chaussettes, plus un livre de Marc Aurèle qu’il n’ouvrira jamais), nous nous habillons en mode cycliste car, pour nous mettre en jambes, nous avons décidé d’attaquer le col de Porte (1 350 m), à la sortie de Grenoble. Nous partons fiers comme des coqs...Mais cette virée a vite tourné à l’hécatombe : au bout de quelques hectomètres de montée (passé le village de X), le semelle de la chaussure vélo de Mathieu se décolle. Résultat : un retour direct à l’hôtel. 3 kilomètres plus tard, Nico sent son genou tourner, enchaîne avec une fringale, puis termine en ne voyant plus rien car il n’a sur lui que ses lunettes de soleil et c’est la fin de journée...Rebelote : retour direct à l’hôtel.

Me voilà en solo pour les 9 dernières bornes. Autant au départ, il y avait pas mal de bagnoles, autant sur cette deuxième moitié de parcours, j’entrais dans une phase bucolique : traversée de petits hameaux, moutons et premières sapinières ; l’atmosphère et les couleurs de début de soirée ajoutaient au charme. Oui, car il était quand même 20h15 quand j’atteignis le sommet. Bon la vue n’était pas extraordinaire, mais il y avait un bar alors je me suis pris un petit demi pour fêter ça, avant de redescendre fissa. 50 minutes mais ça a bien caillé, heureusement que j’avais avec moi le coupe vent de Nico.

J’ai rejoint mes petits camarades puis après une bonne douche revigorante, nous partîmes chercher un restaurant. A noter qu’outre son problème de semelles, en phase de résolution, les dites semelles ayant été recollées avec une glu achetée dans une supérette dans laquelle Mathieu s’était arrêté lors de son retour à l’hôtel, le poids de ses 2 sacoches reposant depuis quelques minutes sur les chaussures, donc outre son problème de semelles, Mathieu a trouvé le moyen, sur le chemin retour vers l’hôtel donc, de se casser la gueule en coinçant sa roue dans le rail du tramway. Sacré Mat !

Pour le restaurant, j’ai tenté de passer par ma nouvelle appli FairTrip, qui recense les lieux bio et/ou équitables, mais l’adresse retenue était fermée. On s’est rabattu comme des touristes de base sur une place animée mais néanmoins sympathique, à la terrasse d’une brasserie disons plus classique, la Café Leffe. Le tartare au bœuf d’Aubrac n’en était pas moins savoureux.

Retour à 23h00 à la chambre. Les chaussures de Mathieu sont toujours en cours de recollage, demain nous serons fixés sur la qualité ou non de la glu.

 

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